Quando il ricamo aiutava a riflettere

Publié le par Laura

Brani tratti dal libro "La Maison de Claudine" Colette, J.Ferenczi et Fils éditeur, Cap. XXVIII, La Couseuse che ho trovato sul sito http://www.petits-points.com/francais.htm ... per favore scusate le imprecisioni nella traduzione ma non sono una traduttrice e neanche voglio attegiarmi tale ...From the book  "La Maison de Claudine" Colette, J.Ferenczi et Fils éditeur, Cap. XXVIII

" J'écrirai la vérité : je n'aime pas beaucoup que ma fille couse.
Quand elle lit, elle revient toute égarée et le feu aux joues, de l'île au coffre plein de pierreries, du noir chateau où l'on opprime un enfant blond et orphelin. Elle s'imprègne d'un poison éprouvé, traditionnel, dont les effets sont dès longtemps connus. Si elle dessine ou colorie des images, une chanson à demi-parlée sort d'elle, ininterrompue comme la voix d'abeilles qu'exhale le troëne...

Mais belle Gazou est muette quand elle coud. Muette longuement, et la bouche fermée, cachant les incisives larges, toutes neuves. Elle se tait elle... Ecrivons donc le mot qui me fait peur : Elle pense...
Mais il semble qu'avec le jeu de l'aiguille elle ait justement découvert le moyen de descendre , point à point, piqûre à piqûre, un chemin de risques et de tentations. Silence...Le bras armé du dard d'acier va et vient... Rien n'arrête la petite exploratrice effrénée..."

"Ah! ces jeunes filles brodeuses d'autrefois, blotties dans l'ample jupe de leur mère, sur un dur petit tabouret! L'autorité maternelle les liait là des années et des années..."

"Devo dire la verità: a me non piace che mia figlia cucia. Quando legge si perde, le guance arrossate, dall'isola col cofanetto pieno di pietre preziose al castello nero dove viene oppresso  un piccolo orfano biondo. Si impregna di un veleno provato, tradizionale, i cui effetti sono da tempo consciuti. Se disegna o colora delle immagini, canta una canzone a bassa voce, continua come il ronzio delle api.."

"E' muta invece quando cuce. Rimane a lungo insilenzio, la bocca serrata, nascondendo gli incisivi appena cresciuti. Sta zitta...Scriviamo allora la parola che mi fa paura: lei pensa... ma sembra che con il gioco dell'ago abbia giustamente scoperto il modo di percorrere, punto dopo punto, un cammino di rischi e tentazioni. Silenzio...Il braccioarmato del dardo di acciaio va e viene...Niente ferma la piccola sfrenata esploratrice...."

"Ah queste giovani ricamatrici di un tempo, rannicchiate tra le gonne ampie delle loro madri, su un piccolo sgabello! L'autorità materna le relegava lì per anni e anni..."

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M
queste parole mi danno la voglia di lire il libro. Gracie.
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